Field Trial : quand une polémique menace la sélection de nos chiens de chasse
Depuis une semaine, le Field Trial se retrouve au centre d’une tempête médiatique, après la diffusion dans les Landes d’images montrant un faisan blessé tué par un participant. La séquence a suscité indignation et incompréhension, entraînant un procès global de ces concours centenaires.
Pourtant, le Field Trial n’est pas un divertissement : c’est une épreuve officielle, née au 19e siècle, destinée à évaluer les qualités des chiens de chasse et à orienter la sélection des races. Épagneuls, Setters, Pointers ou Retrievers y sont jugés sur l’arrêt, l’obéissance, la gestion de l’odeur et la qualité du rapport. Au cœur de la controverse actuelle se trouve l’usage du gibier tiré lors des épreuves d’automne, pratique historique mais désormais contestée.
Ses défenseurs estiment qu’un chien ne peut être évalué qu’en situation réelle ; ses opposants jugent cette méthode dépassée et incompatible avec les attentes sociétales. Le débat ne concerne donc pas l’existence du Field Trial, mais la nécessité d’en repenser certaines modalités. En toile de fond demeure une question centrale : comment continuer à sélectionner des chiens de chasse dans un cadre moderne, éthique et intelligible pour le public ?
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