Quel est le plus gros sanglier tué en France ?

Quel est le plus gros sanglier tué en France ?

En France, chaque saison de chasse apporte son lot d’histoires d’animaux hors norme. Le plus gros sanglier n’est pas qu’un chiffre sur une bascule : c’est une bête imposante, un trophée rare, la synthèse d’un territoire fertile, d’une pression de chasse variable et d’un brin de hasard. Si le « sanglier record » absolu reste difficile à figer faute de classement officiel unique, plusieurs départements ont vu tomber des sanglier sauvages prélevés au gabarit spectaculaire : Ille-et-Vilaine (Combourg), Charente, Mayenne, Eure, Jura, Landes… et, plus récemment, un sanglier de 205 kg en Charente-Maritime. À l’échelle nationale, dépasser 180 kg place déjà un gros sanglier dans la légende locale ; atteindre 205 kg le hisse au rang d’exception.

Quels sont les records de poids des sangliers en France ?

Les paliers les plus souvent cités dans la presse cynégétique hexagonale : sanglier de 178 kg, 180 kg, 181 kg, 205 kg – avec des cas voisins 167–174–191–200 kg selon les années et les départements. À ces chiffres s’ajoutent des « anciens » poids lourds de l’Ouest (ouest ligérien et Ille-et-Vilaine) et du Centre-Ouest (Charente, Mayenne), parfois impressionnants au-delà de 200 kg. Rappel utile : les comparaisons exigent de préciser si l’animal a été pesé « plein » ou éviscéré, dépouillé ou non, ainsi que la bascule et l’heure de la pesée. À contexte égal, franchir 180–185 kg reste déjà exceptionnel pour un mâle européen.

Où a été abattu le plus gros sanglier ?

Dans l’Ouest, Combourg (Ille-et-Vilaine) revient souvent dans les conversations, tout comme des communes de Mayenne et de Charente où des battues ont livré des sujets hors gabarit. Plus récemment :

  • Ecurat (Charente-Maritime) : un sanglier de 205 kg « au peson », abattu en novembre, a intégré le « top » des sanglier prélevés les plus lourds en France (un des tout premiers du pays selon les séries publiées).
  • Guitry (Eure) : plusieurs médias cynégétiques ont relaté des prélèvements entre 178–181 kg et au-delà, consolidant la réputation du secteur.
  • Jura : 172 kg lors d’une battue en lisière de la forêt de Chaux, preuve qu’un massif boisé riche en maïs et en glands peut façonner des animaux massifs.
  • Landes : 178,4 kg pour un keiler d’abord pris pour un « 50–60 kg » par un ouvrier forestier – l’illustration parfaite de la perspective qui trompe dans un roncier épais.
    Ces images et photos, souvent partagées sur Facebook ou sur le site de fédérations locales, alimentent la chronique du « gros ».

Qui a tué le plus gros sanglier ?

Derrière les chiffres, il y a des chasseurs. On cite fréquemment l’exploit de Dominique Skrabanja dans l’Eure (autour de 181 kg), un cas devenu emblématique : battue organisée, immobilisation du keiler au coup de balle bien placée, prélevé proprement à faible distance depuis un mirador. Dans d’autres régions (Ouest, Sud-Ouest), des tireurs ont signé des prélèvements impressionnants (178–205 kg), souvent au terme d’une traque avec de bons chiens et une discipline de ligne irréprochable.

Quelles sont les caractéristiques du sanglier Attila ?

Quand on parle de sanglier géant, un nom revient : sanglier attila (Sus scrofa attila). Ce « géant de l’Est » (espèce/sous-espèce de sanglier sus scrofa) imposant, à la hure longue et aux défenses épaisses, atteint des poids bien supérieurs à la moyenne française. Sa génétique et son aire (Balkans, Carpates, plaines d’Asie occidentale) favorisent les gabarits ; dans certains pays, la moindre consommation de viande de gibier de suidé réduit la pression de chasse, laissant vieillir les animaux et donc grossir. S’il nourrit la mythologie du « plus gros du monde », rappelons que le sanglier sauvage français reste majoritairement de type européen, même si des apports et croisements historiques existent localement.

Comment se déroule la chasse au sanglier ?

La chasse au sanglier d’un gros gibier est d’abord une battue organisée réglée au cordeau :

  • Avant : lecture du territoire, pieds, souilles, fuite, parcelles de culture (notamment maïs), cartographie des lisières et hectares sensibles (où passent les gens et où les dégâts agricoles sont considérables).
  • Pendant : chiens protégés (gilet, cloche/GPS), consignes de sécurité strictes, tir « plein travers » uniquement, contrôle des angles, respect absolu du voisin de poste et des conditions locales.
  • Après : recherche au sang, limitation des risques en zone ville/infrastructures, levé/transport propre, pesée transparente, traçabilité et respect de l’écosystème (nettoyage du lieu, gestion des dommages).
    Pour un keiler imposant, la règle d’or demeure : savoir ne pas tirer quand la fenêtre est mauvaise. La chasse réussie, c’est d’abord l’absence d’accident.

Pourquoi y a-t-il une prolifération de sangliers ?

Le nombre de sangliers augmente dans de nombreux départements. Plusieurs raisons :

  • Prolifération biologique : reproduction rapide (portées multiples selon année), adaptation aux paysages mosaïques.
  • Réchauffement climatique : hivers plus doux, saison de ressource plus longue, survie accrue des jeunes.
  • Habitat et alimentation : chênaies/futaies à faines + cultures de maïs et de céréales = calories faciles, croissance accélérée.
  • Régulation inégale : pression de chasse variable selon territoire, zones-refuges périurbaines, infrastructures qui fragmentent et rendent la régulation plus complexe.
    Conséquence : dommages aux cultures, tensions avec les agriculteurs, nécessité d’un plan de chasse ajusté, de battues ciblées et de mesures de limiter les dégâts (clôtures, effarouchement, gestion des attractifs).

Études de cas : records récents et « gros » emblématiques

  • Eure – Guitry : 181 kg (Dominique Skrabanja). Récit typique d’une traque levée par les chiens, tué à courte distance, belle maîtrise du tir et sécurisation de la ligne.
  • Landes : 178,4 kg. D’abord vu par un ouvrier forestier, estimé « 50–60 kg », finalement découvert comme un véritable monstre dans un roncier – prise qui a fait le tour des articles et vidéos.
  • Jura : 172 kg. Balle en .300 sur un keiler « plein travers » en bord de forêt de Chaux ; exemple d’une organisée efficace au contact d’un grand massif boisé.
  • Charente-Maritime – Ecurat : 205 kg. Samedi de novembre, prélevé en battue par une société locale ; l’un des plus lourds sanglier tué de France, désormais dans le top des références publiques.
  • Combourg (Ille-et-Vilaine). Plusieurs saisons ont vu sortir des keilers « hors cote », confirmant la réputation de l’ille-et-vilaine comme terre à « gros ».

Conseils pratiques pour identifier (et gérer) un « gros » au poste

  • Reconnaissance : grandes défenses, dos « charrette », mètre de « largeur » visuelle sur table, foulées longues et impressionnantes sur sol gras.
  • Au tir : attendre le travers, fond propre, éviter les tirs rapides « dans le groin », anticiper la longueur/inertie.
  • En ligne : un tireur garde la tête froide, annonce, voir et « laisser passer » si doute. Le « gros » se prélevera un autre jour plutôt qu’au prix d’un risque.

Le rôle des fédérations et du plan de chasse

La fédération départementale encadre la régulation via le plan de chasse et l’animation technique. Ajuster les prélèvements à la population réelle, cartographier les dégâts, accompagner les communes agricoles et forestières, informer les chasseurs et le public : c’est la clé pour maintenir l’équilibre entre faune sauvage, biodiversité et activités humaines.

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Rédacteur en chef, SoChasse

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