Couteaux “zombie”, poings américains: Ce que l’affaire SHEIN change pour les chasseurs
L’ouverture du magasin SHEIN à Paris a révélé que la marque vendait des couteaux “zombie” et des poings américains, désormais
Lire la suiteNouvel épisode de « comment LFI parle de chasse sans rien y connaître ». Après leurs idées de taxer le gibier, les trophées ou les cartouches, ils veulent maintenant imposer à 33% « les produits de luxe »… et placent la chasse à courre au même niveau que les yachts ou jets privés.
Problème : les équipages de chasse à courre sont des associations loi 1901, donc non soumises à la TVA. Première erreur. Deuxième : taxer « les équipements » n’a aucun sens. Sur près de 390 équipages, 218 pratiquent à pied : ils comptent taxer des baskets ou des bottes Décathlon ? Pour les 172 équipages à cheval, taxer les selles ou la tenue équestre comme si elles étaient réservées à la chasse ? Absurdie complète.
Quant à l’argument du « luxe », il ne tient pas. Un équipage à pied coûte environ 300 euros par an, une vénerie chevreuil ou sanglier 500 à 1500 euros, un équipage cerf 1500 à 3000 euros. Autrement dit : un abonnement télé, une salle de sport ou une semaine de vacances. Rien d’un loisir élitiste.
Et surtout, LFI ignore totalement la sociologie de la chasse à courre. Parmi les 100 000 personnes qui la suivent chaque année, on trouve toutes les catégories sociales : profs, artisans, forestiers, cadres, familles. Le président de la Société de Vènerie est d’ailleurs un ancien professeur de géographie, pas un châtelain.
Plutôt que fantasmer, LFI pourrait aller voir la réalité : les équipages ouvrent leurs chenils et leurs sorties à tous ceux qui veulent comprendre ce mode de chasse ancestral.
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