La saison 2024-2025 aura marqué un tournant et un bilan interpelle : jamais le nombre de plaintes pour agressions contre des chasseurs n’a été aussi élevé. 229 signalements en six mois, 65 d’entre eux transformés en plaintes officielles. On n’assiste plus à des débordements isolés, mais à une véritable montée d’hostilité vis-à-vis d’un monde cynégétique déjà mis à mal. Dans ce contexte explosif, le sentiment d’insécurité gagne du terrain au cœur des territoires.
Une explosion de violences, chiffres récents et réalité brute
Entre le 1er juin 2024 et le 31 mai 2025, selon les derniers chiffres fournis par l’OFB, les signalements concernant des violences dirigées contre des chasseurs ont atteint 229 cas. Parmi ceux-ci, 65 ont débouché sur des plaintes, soit un taux de 28 %, largement supérieur au niveau habituel (environ 15%, les années précédentes). Les agressions ne se limitent plus aux biens (matériel, chiens, véhicules) : une part significative concerne des atteintes aux personnes, injures, menaces, parfois violences. Ajoutons le recul croissant de la confiance : il est probable que nombre d’incidents ne soient pas dénoncés, ce qui laisse supposer que le phénomène est sous-estimé. Nous vous rappelons que depuis 2020, la FNC a mis en ligne une plateforme de signalement des actes malveillants à l’encontre des chasseurs et qu’il est important de l’utiliser si vous êtes témoins ou victime en cliquant sur ce lien: https://www.chasseurdefrance.com/pratiquer/signaler-un-acte-malveillant/
Des exemples qui choquent, quand l’intolérance vire à la violence physique
Dans les Vosges, un agriculteur a attaqué des véhicules de chasseurs à coups de tracteur et de marteau. Aucun blessé, mais le geste est lourd et la réaction de la Fédération nationale des chasseurs a été nette : des sanctions lourdes doivent être prononcées. Ce type d’acte violent (saccage, destruction, menaces) témoigne d’une radicalisation d’une partie de l’opinion, prête à « punir » ceux qui jouent un autre rôle que celui de promeneur ou d’écologiste. Pour nombre de chasseurs, c’est la preuve que la chasse n’est plus vue comme un loisir utile à la bonne gestion de la biodiversité ou un usage rural, mais comme une provocation en soi.
Assez ! Chasser est un droit, rien ne légitime ces violences
Chasser est une activité parfaitement légale. On peut être contre la chasse, c’est un débat d’opinion légitime, mais en aucun cas on n’a le droit de s’en prendre aux chasseurs, à leurs chiens, à leurs biens ou à leur intégrité. En décembre 2023, le massacre de sept chiens de chasse en Ardèche, abattus par balle à Chanéac alors qu’ils poursuivaient un sanglier, et le tabassage en règle de leurs deux propriétaires, des actes perpétrés par un marginal, membre de la communauté d’extrémistes écolos Longo Maï, en est un exemple atroce. Cet épisode rappelle que, sous couvert d’opposition à la chasse, certains sont prêts à franchir toutes les lignes de l’outrage, de la barbarie et du mépris. Si la société débat légitimement de la chasse, elle doit en revanche condamner sans détour ce type de violence. De plus, on ne pourra que remarquer que malgré la multiplication de ces agressions, les nemrods, eux, dans leur immense majorité font preuve de sang froid et de retenue lors de ces attaques.







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