Bilan des accidents
Le bilan des accidents de chasse pour l’année 2024 a été rendu public par l’Office français de la biodiversité (OFB) à travers un communiqué officiel. Selon les données recensées, la saison 2024 a enregistré un nombre total de 82 accidents de chasse, dont 9 accidents mortels, soit près de dix morts. Parmi ces drames, 7 ont concerné des chasseurs, tandis que 2 victimes étaient des non-chasseurs. L’accidentologie cynégétique se caractérise donc par une baisse globale par rapport à l’année précédente, où 90 accidents avaient été signalés, mais une augmentation du taux de décès (+12 %). Cette situation confirme que si les mesures de sécurité à la chasse réduisent le nombre d’accidents corporels, les cas graves restent difficiles à prévenir.
Quelles sont les causes des accidents de chasse ?
L’OFB identifie plusieurs causes principales. La première concerne la manipulation d’une arme à feu : un fusil mal utilisé, une munition laissée chargée, ou un tir effectué sans contrôle de l’angle de visée. Viennent ensuite les erreurs d’identification de gibier, notamment en chasse au grand gibier, où les tirs accidentels sur un chasseur surviennent lors des battues au sanglier. D’autres causes sont recensées : auto accident lié à un véhicule sur le lieu de chasse, chute en terrain difficile, ou encore mauvaise coordination entre participants. Dans la plupart des cas, l’accident de chasse survient accidentellement, en raison d’un risque structurel de l’activité cynégétique.
Comment prévenir les accidents de chasse ?
La sécurité repose sur une meilleure formation des chasseurs et sur le respect des règles. Le permis de chasser comprend désormais des modules spécifiques sur la prévention des accidents graves, avec des conseils pratiques pour limiter le danger. L’OFB et la Fédération nationale des chasseurs mènent des campagnes de sensibilisation régulières, notamment sur la manipulation sécurisée d’une arme à feu, le port de gilets fluorescents, et le respect des distances de tir. Les mesures mises en place visent à contribuer à une baisse significative du taux d’accidents dans les prochaines saisons.
Quels sont les accidents mortels récents ?
La saison 2024-2025 a déjà connu plusieurs drames rapportés par la presse nationale et régionale. En septembre, un accident mortel s’est produit dans le Lot : un chasseur a été tué par un coup de feu lors d’une battue. En octobre, un autre accident de chasse a entraîné la mort d’un promeneur, victime d’un tir accidentellement déclenché en lisière d’habitation. Les actualités locales ont également relayé le décès d’un adolescent, marqué comme l’un des accidents graves de la saison. Ces faits divers témoignent que malgré la baisse du nombre global, l’accident mortel demeure une réalité préoccupante.
Quelle est l’évolution des accidents de chasse ?
L’accidentologie cynégétique montre une tendance globale à la baisse sur les vingt dernières années. Historiquement, plus de 150 accidents étaient recensés chaque saison dans les années 1990. Aujourd’hui, on se situe en moyenne à une centaine par an. Le rapport de l’office français de la biodiversité précise toutefois que l’évolution récente est contrastée : si le nombre d’accidents diminue, la proportion d’accidents mortels reste stable. En 2024, la moyenne nationale reste autour de 9 décès par saison, un chiffre qui caractérise le niveau actuel de sécurité à la chasse. L’OFB poursuit ses efforts de communication et d’enquête pour déterminer les raisons structurelles de ces drames.
Qui sont les victimes des accidents de chasse ?
Les victimes sont majoritairement des chasseurs eux-mêmes. L’OFB indique que près de 80 % des blessés et 70 % des morts sont des pratiquants. L’âge moyen des personnes touchées se situe entre 50 et 65 ans, reflétant le profil démographique des pratiquants. Toutefois, les non-chasseurs représentent encore 20 % des victimes, ce qui alimente le débat sur la sécurité à la chasse et sur les restrictions possibles des jours de pratique. Les incidents liés à la chasse au grand gibier en battue concernent surtout des tirs croisés. Les animaux sauvages comme le sanglier jouent un rôle indirect, puisqu’ils incitent à des tirs rapides, parfois mal contrôlés et surtout c’est l’animal de loin le plus chassé. La presse relève aussi des cas de blessure corporelle près d’habitations ou lors d’activités de loisir en forêt.
Quels sont les incidents de chasse récents ?
Parmi les incidents récents, plusieurs ont fait l’objet d’un communiqué officiel. En décembre, un accident de chasse a causé une blessure corporelle grave à un randonneur dans l’Ariège. En janvier, la fédération départementale de Dordogne a confirmé qu’un chien avait été tué accidentellement lors d’une chasse au grand gibier. L’information relayée par la presse française précise que l’arme à feu était mal manipulée. Ces situations mettent en lumière la nécessité d’un respect strict des règles cynégétiques. Des témoignages recueillis sur le terrain révèlent aussi une communication parfois insuffisante entre participants, ce qui peut poursuivre la chaîne des erreurs et déboucher sur un accident grave.












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