Point rouge: Faut-il choisir un tubulaire ou un panoramique ?

Point rouge: Faut-il choisir un tubulaire ou un panoramique ?

Les viseurs point rouge sont devenus incontournables dans le monde de la chasse et du tir sportif. Ils offrent une acquisition rapide de la cible, une visée instinctive à deux yeux ouverts et une excellente efficacité sur les gibiers en mouvement. Mais lorsqu’on souhaite s’équiper, une question revient souvent : faut-il choisir un point rouge tubulaire ou un point rouge panoramique ? Ces deux technologies répondent à des besoins différents. Voici comment les distinguer et bien choisir selon votre pratique de la chasse.

Le fonctionnement commun

Quel que soit leur format, les viseurs à point rouge fonctionnent sur le même principe : une diode LED projette un point lumineux rouge (ou parfois vert) sur une lentille spéciale. L’utilisateur aligne ce point sur la cible sans se soucier de l’axe de l’arme, puisque le point reste dans l’alignement du tir.
L’avantage principal est la visée rapide : le chasseur garde les deux yeux ouverts, perçoit le mouvement et reste conscient de son environnement.

La différence entre un point rouge tubulaire et un point rouge ouvert réside dans l’architecture du boîtier et la protection de l’optique. Ces deux aspects influencent la robustesse, la taille, la luminosité et la précision du tir.

Le point rouge tubulaire

Description

Le viseur fermé (ou tubulaire) ressemble à une petite lunette courte : une lentille à l’avant, une à l’arrière, et le point projeté à l’intérieur du tube. Ce système est entièrement hermétique, donc protégé de la pluie, de la poussière ou de la boue.

Avantages

  • Protection totale : idéal pour les chasses en milieu humide, forestier ou poussiéreux.
  • Robustesse élevée : l’ensemble étant scellé, il résiste mieux aux chocs et au recul.
  • Luminosité constante : le point est visible même en plein soleil ou dans l’ombre.
  • Polyvalence : convient aussi bien à la battue qu’à la traque, et supporte des calibres puissants.

Inconvénients

  • Poids supérieur à un modèle ouvert.
  • Champ de vision légèrement réduit, le tube pouvant gêner la perception périphérique.
  • Aspect plus volumineux, ce qui peut déséquilibrer les armes légères.

Exemples typiques utilisés en France

  • Aimpoint Micro H2 / H30 : la référence en matière de point rouge tubulaire, point de 2 MOA, utilisé sur de nombreuses carabines de chasse.
  • Vortex Sparc Solar : modèle compact et solide, adapté à la battue.
  • Holosun 515 : viseur moderne avec boîtier scellé et options de réticule combiné.

Le point rouge panoramique

Le viseur ouvert (ou micro red dot) ne comporte qu’une seule lentille exposée sur laquelle est projeté le point. Il est léger, compact et très rapide d’acquisition. Ce format est très apprécié des tireurs dynamiques et des chasseurs mobiles.

Avantages

  • Poids plume, souvent inférieur à 50 grammes.
  • Champ de vision maximal, aucune paroi ne gêne la vue.
  • Vitesse d’acquisition fulgurante : parfait pour le tir de réaction.
  • Esthétique discrète : peu encombrant sur l’arme.

Inconvénients

  • Exposition aux intempéries : la pluie, la boue ou la buée peuvent gêner la lentille.
  • Fragilité accrue : les chocs directs peuvent déréglier le viseur.
  • Autonomie parfois inférieure à celle d’un modèle fermé.

Exemples courants en France

  • Leupold Delta Point Pro : apprécié pour sa fenêtre large et son point fin de 2,5 MOA.
  • Holosun HE507 / HS407 : modèles modernes avec double alimentation et réticule combiné.
  • Vortex Venom : red dot compact, solide et simple à régler, très répandu chez les chasseurs français.

Comment choisir entre les deux ?

Le choix dépend avant tout de votre style de chasse :

  • Milieu fermé, forêt, traque → optez pour un point rouge tubulaire : plus protégé et plus fiable dans les conditions difficiles.
  • Milieu dégagé, chasse rapide ou légère → préférez un point rouge ouvert, plus rapide et plus léger.

Un bon compromis consiste parfois à utiliser un viseur fermé compact, offrant la protection du tube sans le poids excessif.

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Rédacteur en chef, SoChasse

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