Dans la forêt départementale du Bac Pégulier, la fédération départementale de l’Aude (FDC 11) affirme un fort engagement en faveur du Grand Tétras. Aux côtés du Conseil départemental de l’Aude et des élèves du lycée Saint-Joseph de Limoux, plusieurs actions concrètes ont été menées pour restaurer l’habitat de cette espèce emblématique des Pyrénées.
Un habitat fragilisé par la fermeture des milieux
Le Grand Tétras est l’un des oiseaux les plus sensibles de la faune pyrénéenne. Son déclin est largement lié à la dégradation de ses habitats : fermeture progressive des forêts, manque de clairières, absence de strates arbustives, et abroutissement important par les herbivores domestiques ou sauvages. Ces transformations limitent la disponibilité des zones essentielles à son alimentation et à sa reproduction.

Des travaux de réouverture pour restaurer le milieu
Pour inverser cette tendance, la Fédération départementale des chasseurs de l’Aude a engagé, avec le Conseil départemental et le lycée Saint-Joseph de Limoux, une opération de réouverture des milieux. Dans la continuité des travaux menés l’année précédente, les élèves sont intervenus pour couper des arbres et rouvrir certaines zones. L’objectif est simple : redonner de la lumière et permettre à la végétation basse de se développer, un élément indispensable à la survie de l’espèce.

Une gestion adaptative jusqu’à l’estive
Avant l’hiver, la FDC 11 a également procédé à la dépose d’une clôture installée durant toute la période d’estive. Celle-ci sera remise en place au printemps. Ce type d’intervention, discret mais essentiel, permet de protéger ponctuellement les zones sensibles tout en garantissant une gestion raisonnée des pâturages.

Une collaboration exemplaire au service du Grand Tétras
Cette opération illustre l’implication des chasseurs et de leurs partenaires dans la sauvegarde du Grand Tétras. Grâce aux élèves, aux élus, aux techniciens et aux bénévoles mobilisés, le Bac Pégulier bénéficie d’actions concrètes, visibles et durables. Un exemple de gestion concertée qui rappelle que la préservation d’une espèce patrimoniale passe avant tout par le travail de terrain.












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